lundi 28 octobre 2013
samedi 26 octobre 2013
Dans les facs, une revue promet la mort aux « gauchistes »
C'est un seize-pages qui est diffusé, ici ou là, sur certains campus, sous le label "Action Française Universitaire" (AFU). Il se présente comme un "hebdo intelligent et violent", référence claire à la phrase de Maurras : "Nous devons être intellectuels et violents".
Le portrait du chantre du nationalisme intégral figure d'ailleurs, lui
aussi en "une", à côté, notamment, du nom de Theodore Kaczynski. Ce
célèbre terroriste américain, surnommé Unabomber, se réclamait de la lutte contre le progrès technologique.
Mais c'est surtout le titre principal choisi pour son premier numéro qui retient l'attention: "Tuons tous les gauchismes". Pour la petite histoire, le titre initial était: "Tuons tous les gauchistes", rapidement amendé quand l'auteur a réalisé qu'il tombait sous le coup de la loi. Ce rédacteur perspicace n'est autre que Rodolphe Crevelle, qui déborde d'initiatives ces derniers temps. Ce vieux routier de l'extrême droite radicale au passé sulfureux s'est signalé en 2012 en lançant le Lys Noir, revue d'extrême droite "anarcho-royaliste" et en participant à la liste anti-radars pour les législatives dans l'Hérault. Plus récemment, c'est une autre publication ultra-confidentielle de son cru, la revue l'Arsenal, qui évoquait un projet de putsch militaire durant le mouvement contre le mariage homosexuel (Le Monde du 7 juin).
Par ailleurs, Rodolphe Crevelle s'était lié à Troisième Voie, l'organisation de Serge Ayoub, avant sa dissolution à la suite de la mort de Clément Méric en juin.
Dans son long éditorial, Crevelle prédit que "cela va mal se terminer pour l'oligarchie gauchiste des facs et d'ailleurs". Avant de demander à ses ouailles d'envoyer aux gauchistes "des photos de Benito [Mussolini] et [sa maîtresse] Clara Petacci pendus à un croc de boucher... Car c'est comme cela qu'ils vont tous finir avec leurs femmes également délicieuses..."
Suit une longue liste de menaces. "C'est 'à la vie à la mort' si on les chope (...). Nous trouverons beaucoup d'alliés chez les immigrés pour leur faire la peau (...). Le gauchiste sait que nous avons la majorité des gens et des flics et des militaires avec nous", s'avance encore Crevelle.
Une obsession qui n'est pas nouvelle, puisque, en septembre déjà, le Lys noir titrait : "Faut-il envisager de tuer les gauchistes?"
En moins d'une semaine, deux étudiantes parisiennes de l'UNEF (proche du PS) ont été agressées et menacées de façon quasi similaire – "On ne veut pas de vous sur les facs. On connaît ton adresse. Si tu continues, on te viole. On te défoncera, t'es qu'une gauchiste", selon un responsable national du syndicat étudiant. L'une d'elles a reçu des coups de cutter au pied de son domicile. L'UNEF juge que la revue AFU de Crevelle a théorisé ces agressions. Les deux militantes agressées ont déposé plainte, précise-t-on à l'UNEF.
De son côté, l'Action française - la vraie- a réagi par un communiqué laconique de son secrétaire général Olivier Perceval: " Quelques individus, certainement manipulés, ont cru pouvoir utiliser le titre d’ AFU (Action Française Universitaire) pour déverser un tas d’immondices sur quelques facs, appelant à la violence sur le ton qu’employaient jadis les nervis de l’extrême gauche pour terroriser le bourgeois. L’Action française dénonce cette tentative de récupération de notre appareil étudiant qui est totalement étranger à ces divagations. Il ne peut s’agir de notre point de vue que d’une grossière manœuvre destinée probablement à faire tomber notre organisation en obtenant son interdiction. Bien sûr, comme tout crime ne peut rester impuni, l’Action française répondra à cette agression par tous les moyens dont elle dispose, même légaux.
Mais c'est surtout le titre principal choisi pour son premier numéro qui retient l'attention: "Tuons tous les gauchismes". Pour la petite histoire, le titre initial était: "Tuons tous les gauchistes", rapidement amendé quand l'auteur a réalisé qu'il tombait sous le coup de la loi. Ce rédacteur perspicace n'est autre que Rodolphe Crevelle, qui déborde d'initiatives ces derniers temps. Ce vieux routier de l'extrême droite radicale au passé sulfureux s'est signalé en 2012 en lançant le Lys Noir, revue d'extrême droite "anarcho-royaliste" et en participant à la liste anti-radars pour les législatives dans l'Hérault. Plus récemment, c'est une autre publication ultra-confidentielle de son cru, la revue l'Arsenal, qui évoquait un projet de putsch militaire durant le mouvement contre le mariage homosexuel (Le Monde du 7 juin).
Par ailleurs, Rodolphe Crevelle s'était lié à Troisième Voie, l'organisation de Serge Ayoub, avant sa dissolution à la suite de la mort de Clément Méric en juin.
Dans son long éditorial, Crevelle prédit que "cela va mal se terminer pour l'oligarchie gauchiste des facs et d'ailleurs". Avant de demander à ses ouailles d'envoyer aux gauchistes "des photos de Benito [Mussolini] et [sa maîtresse] Clara Petacci pendus à un croc de boucher... Car c'est comme cela qu'ils vont tous finir avec leurs femmes également délicieuses..."
Suit une longue liste de menaces. "C'est 'à la vie à la mort' si on les chope (...). Nous trouverons beaucoup d'alliés chez les immigrés pour leur faire la peau (...). Le gauchiste sait que nous avons la majorité des gens et des flics et des militaires avec nous", s'avance encore Crevelle.
Une obsession qui n'est pas nouvelle, puisque, en septembre déjà, le Lys noir titrait : "Faut-il envisager de tuer les gauchistes?"
Deux militantes de l'UNEF agressées
Comme d'habitude avec Crevelle, il y a une manip'. L'AFU dont il se
réclame n'a rien à voir avec l'Action française étudiante, émanation de
l'Action française (AF). Crevelle veut profiter de la proximité
d'appellation pour recruter plus facilement, ce qui n'a pas manqué de
plaire à la rue Croix-des-petits-Champs, siège historique de l'AF. Ce
d'autant plus que l'UNEF vient de déposer plainte contre l'AFU pour "incitation à la haine et à la violence".En moins d'une semaine, deux étudiantes parisiennes de l'UNEF (proche du PS) ont été agressées et menacées de façon quasi similaire – "On ne veut pas de vous sur les facs. On connaît ton adresse. Si tu continues, on te viole. On te défoncera, t'es qu'une gauchiste", selon un responsable national du syndicat étudiant. L'une d'elles a reçu des coups de cutter au pied de son domicile. L'UNEF juge que la revue AFU de Crevelle a théorisé ces agressions. Les deux militantes agressées ont déposé plainte, précise-t-on à l'UNEF.
De son côté, l'Action française - la vraie- a réagi par un communiqué laconique de son secrétaire général Olivier Perceval: " Quelques individus, certainement manipulés, ont cru pouvoir utiliser le titre d’ AFU (Action Française Universitaire) pour déverser un tas d’immondices sur quelques facs, appelant à la violence sur le ton qu’employaient jadis les nervis de l’extrême gauche pour terroriser le bourgeois. L’Action française dénonce cette tentative de récupération de notre appareil étudiant qui est totalement étranger à ces divagations. Il ne peut s’agir de notre point de vue que d’une grossière manœuvre destinée probablement à faire tomber notre organisation en obtenant son interdiction. Bien sûr, comme tout crime ne peut rester impuni, l’Action française répondra à cette agression par tous les moyens dont elle dispose, même légaux.
jeudi 24 octobre 2013
30 ANS DE PRISON, 30 ANS DE RÉSISTANCE!
Ce
samedi 26 octobre 2013, une manifestation pour la libération de
Georges Abdallah est organisée à Lannemezan. Rendez-vous à 14h
devant la Gare de Lannemezan suivi d'une marche et d'un rassemblement
avec les prises de paroles des organisations et collectifs solidaires
devant la Centrale de Lannemezan.
Nous
n'oublions pas les prisonniers politiques basques incarcérés dans
la même prison avec Georges et tou-te-s les prisonnier-ère-s
sociaux criminalisé-e-s par la "justice" et le système
capitaliste. La solidarité de classe est notre arme!
Collectif
de solidarité avec Georges Abdallah au Pays Basque
(Extrait)
DÉCLARATION DE GEORGES ABDALLAH
AU
PROCÈS DU 26 FÉVRIER 1987 (PARIS)
L'anéantissement
des régions périphériques aux centres impérialistes
"Ne
pas commenter la nature de votre Cour ne veut nullement dire
cautionner son illégitimité, sans occulter non plus sa parfaite
légalité qui illustre à juste titre le gouffre qui sépare votre
monde légal de notre monde réel; représentation authentique de la
paix instaurée par votre système, maintenue par l'anéantissement
de millions d'hommes dans nos régions des périphéries.
Une
"Paix" et une "légalité" imposée par le
système criminel capitaliste
En
dépit des souffrances de tous les peuples de la terre, vos
patron-ne-s imposent la paix et la légalité de leur système
criminel dont la guerre fait partie intégrante ; mais vous vous
trompez si vous espérez que la guerre ne dépassera jamais plus les
régions des périphéries.
40
ans après la Libération de Paris
40
ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays
(l'État français) une référence quasi obligée de tous vos
patron-ne-s aux années d'Occupation, référence mystifiante,
larmoyante et vantarde ; elle occulte d'une part la lâcheté de tous
ceux qui se foutaient des porteurs de l'étoile jaune, et qui n'ont
découvert leur virilité qu'en soutenant les escrocs qui exploitent
les terribles souvenirs d'Auschwitz et d'autres crimes de votre
système ; et d'autre part, elle occulte aussi les raisons des
actions illégales de ces "terroristes lépreux" de
l'Affiche Rouge (1) et de leurs
Camarades qui sauvaient l'honneur de votre pays en se battant
héroïquement contre l'ordre des criminels et de leurs fantoches.
Il-elle-s se sont battu-e-s ici en France et ailleurs. Il-elle-s
attaquaient là où il-elle-s pouvaient, foulant aux pieds toute
légalité qui entravait leur légitime combat.
4
ans d'Occupation de l'hexagone au Liban...
4
ans d'Occupation de votre hexagone ont mis en lumière la criminelle
légalité de votre système impérialiste et ont comblé d'honneur
tous ceux qui s'étaient attachés à la légitimité de le
combattre.
(...)
cela ne nous empêche pas d'espérer voir ressurgir de "nouveaux
lépreux", beaucoup plus nombreux, dont le mouvement soit
dépourvu des "Massu" (2) et
qui s'engagent dans le même combat des "pestiférés" du
Moyen et Proche-Orient, de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique
centrale pour mettre un terme à la légalité de votre paix garantie
par la stratégie d'anéantissement de vos patron-e-s dans nos
régions périphériques. Heureusement, l'actualité ne dément pas
nos espoirs."
Notes.
(1)
L'Affiche Rouge:
cette
affiche de propagande nazie a été placardée en France afin de
stigmatiser l'origine étrangère et juive -dans le contexte de la
condamnation à mort- de 23 membres des Francs-Tireurs et
Partisans-Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI): le réseau dit
"Manouchian" de la région parisienne, suivie de leur
exécution, le 21 février 1944.
Le
réseau Manouchian était constitué de 23 résistant-e-s
communistes, dont 20 étrangers, des Espagnols rescapés de Franco,
enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens
résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la
rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942 et dirigé par un Arménien,
Missak Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans
- Main-d'œuvre immigrée.
La
liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les
Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Nazis
allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :
-Celestino
Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans
-Olga
Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en
Allemagne le 10 mai 1944)
-Joseph
Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans -
Ingénieur chimiste
-Georges
Cloarec, Français, 20 ans
-Rino
Della Negra, Italien, 19 ans
-Thomas
Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant
-Maurice
Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
-Spartaco
Fontano (AR), Italien, 22 ans
-Jonas
Geduldig, Polonais, 26 ans
-Emeric
Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier
métallurgiste
-Léon
Goldberg, Polonais, 19 ans
-Szlama
Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
-Stanislas
Kubacki, Polonais, 36 ans
-Césare
Luccarini, Italien, 22 ans
-Missak
Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
-Armenak
Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
-Marcel
Rayman (AR), Polonais, 21 ans
-Roger
Rouxel, Français, 18 ans
-Antoine
Salvadori, Italien, 24 ans
-Willy
Schapiro, Polonais, 29 ans
-Amédéo
Usséglio, Italien, 32 ans
-Wolf
Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
-Robert
Witchitz (AR), Français, 19 ans
(2)
Général Massu: militaire français,
ancien "résistant" face à l'Occupation nazie en France et
fasciste membre actif de la Guerre Sale (Écoles française des
Escadrons de la mort: Terreur d'État militaro-politique,
administrative et constitutionnelle) mise en oeuvre contre les
populations civiles depuis la Guerre d'Indochine puis
institutionnalisée lors de la Bataille d'Alger et exportée partout
dans le monde par l'État français, jusqu'à ce jour. En Algérie,
le Général Massu a directement sous ses ordres: Roger Trinquier
(théoricien de la Doctrine fasciste de "La
guerre moderne",1961) et Paul
Aussaresses (3) et il supervise la mise en place et l'exécution du
Programme de Guerre Sale (tortures, dispartions et assassinats
massifs visant la population civile).
(3)
Paul Aussaresses: militaire fasciste
français. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au
Jedburgh en vue de coordonner les opérations de "résistance"
dans les territoires occupés par l'armée allemande. Il participe à
la création du 11e Choc, le bras armé du SDECE (l'ancêtre de la
DGSE), avant de prendre part à la guerre d'Indochine puis à la
guerre d'Algérie. Après la guerre, il enseigne les techniques de
contre-insurrection à Fort Bragg, aux États-Unis, avant d'être
promu colonel et d'être nommé à la section française de
l'état-major international de l'OTAN. Il est ensuite nommé attaché
militaire au Brésil en 1973 durant la Dictature militaire au Brésil,
où il enseigne au CIGS de Manaus. Aussaresses a travaillé par la
suite comme vendeur d'armes pour l'entreprise Thomson.
jeudi 17 octobre 2013
La poussée du Front National expliquée par des chats
Source: Brain magazine
Lorsque Jean-Marie Le Pen était le chef du Front National, il faisait peur aux gens parce qu'il était méchant.
Alors sa fille a décidé de changer un peu d'apparence pour faire moins peur.
Elle a fait beaucoup d'efforts à la télévision et à la radio pour faire la mignonnne gentille.
Du coup les journalistes la trouvent mignonne et l'invitent tout le temps pour des interviews.
Ils trouvent qu'elle aborde les vrais problèmes de la France.
C'est normal : elle n'a pas besoin d'idées nouvelles, elle a déjà celles du 19ème siècle ou des années 30-40 qui sont très bien.
Par exemple le Front National propose de remettre des personnes armées aux frontières pour empêcher les ennemis de passer.
Ou alors d'arrêter de nourrir et soigner les étrangers et les pauvres pour faire des économies.
Ou bien de vivre à l'écart des autres races qui nous veulent du mal.
Marine Le Pen trouve que c'est aux autres cultures de s'adapter à nous si elles peuvent.
Lorsque Jean-Marie Le Pen était le chef du Front National, il faisait peur aux gens parce qu'il était méchant.
Alors sa fille a décidé de changer un peu d'apparence pour faire moins peur.
Elle a fait beaucoup d'efforts à la télévision et à la radio pour faire la mignonnne gentille.
Du coup les journalistes la trouvent mignonne et l'invitent tout le temps pour des interviews.
Ils trouvent qu'elle aborde les vrais problèmes de la France.
C'est normal : elle n'a pas besoin d'idées nouvelles, elle a déjà celles du 19ème siècle ou des années 30-40 qui sont très bien.
Par exemple le Front National propose de remettre des personnes armées aux frontières pour empêcher les ennemis de passer.
Ou alors d'arrêter de nourrir et soigner les étrangers et les pauvres pour faire des économies.
Ou bien de vivre à l'écart des autres races qui nous veulent du mal.
Marine Le Pen trouve que c'est aux autres cultures de s'adapter à nous si elles peuvent.
mardi 15 octobre 2013
Sexisme:Un conseiller général divers droite veut renvoyer les femmes en cuisine
Source: LeLab
La parité ne s'impose pas partout avec la même facilité.
Dans l'Aisne, un élu du Conseil général a son avis sur la question et
ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de la parité dans ces assemblées
représentatives du département.
La parité ne s'impose pas partout avec la même facilité.
Dans l'Aisne, un élu du Conseil général a son avis sur la question et
ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de la parité dans ces assemblées
représentatives du département.
Bernard Ronsin,
élu divers droite du canton de Crécy-sur-Serre, comme l'explique au Lab
le Conseil général, et maire de la commune, juge que les femmes
seraient mieux en cuisine qu'aux côtés des conseillers généraux.
Comme le rapporte l'Aisne Nouvelle, dans un article remarqué
par Marie Gallet, secrétaire fédérale à la rénovation au PS de l'Aisne,
Bernard Ronsin estime que les femmes n'ont pas vraiment envie de faire
de la politique et que la réforme va les forcer à s'engager :
C'est une connerie (...) on va forcer les femmes à faire de la politique alors qu'elles n'en ont pas forcement envie.
Et pour lui, certaines lui "pourrissent" la vie, comme dans son métier de forgeron, raconte-t-il :
Dans
ma profession, j'ai affaire à de plus en plus de femmes. Il y en a de
très compétentes, mais elles nous pourrissent la vie. Elles seraient mieux avec des casseroles à faire de la confiture.
L'élu est interrogé sur la nouvelle loi qui va imposer la parité dans les conseils généraux.
Adopté
avant l'été, la réforme instaure l'élection dans chaque canton d'un
binôme homme-femme. Automatiquement, la parité sera alors respectée dans
ces assemblées qui font office de mauvais élève de la parité avec
seulement 13,8% de femmes.
Lasa ta Zabala : 30 URTE
Gaur gauean 30 urte beteko dira GALek Joxi Zabala eta Joxean Lasa
Baionan bahitu eta, Donostiako La Cumbre jauregian torturatu ondoren,
Busoten (Alacant) eraileta kare bizitan estalita lurperatu
zituztenetik. Askapenerako Talde Antiterroristak (GAL gazteleraz) egin
zuen lehen atentatua izan zen. Gaur egun Patxa bezala ezagutua den
plazan den margoak bi militanteak bahitu zituzten tokia gogorarazten du.
Bi gazteak Baiona Ttipiko karriketan zehar eguna pasa ondoren gauean
lagunekin elkartu eta Arrangoitzeko bestetara joateko asmoa zutelarik
bahitu zituzten. Urteetan zehar bi errefuxiatuen hilketen ikerketak ez
zuen aitzinamendu handirik ezagutu. Gorpuak 1985ean agertu ziren baina
ez ziren hamar urte berantagora arte identifikatu. 1995. urtean auzia
Auzitegi Nazionalean aztertu zen eta orduan agerian gelditzen hasi zen Guardia Zibilak izan zuen parte hartzea. Julen Elgorriaga, Angel Vaquero, Enrique Dorado,
Felipe Bayo eta Enrique Rodriguez Galindo izan ziren zigortuak.
Galindo generalak 71 urterako gartzela zigorra hartu bazuen ere duela 10
egun aske utzi zuten. Erakunde parapolizialaren buru izan zen generala
aske uztea "Domina bat eman baliote bezala da" salatu du Axun Lasa,
Joxeanen arrebak. Bi gazte tolosarren omenez ekitaldi ezberdinak egiten ari dira 30. urteurren honetan.
Joan den ostiralean "Kareak erre ez duena" agerraldi poetikoa izan zen
eta bihar Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean omenaldia
eginen da. Entzun Info7 irratian Pili Zabala, Joxiren arrebari eta Axun Lasa, Joxeanen arrebari, egin dizkioten elgarrizketak.
Bi gazteak desagertu ziren egunetan inork ez zekien noren eskutik heldu zen bahiketa, oraindik GAL ez baitzen ezaguna, baina bertze talde parapolizialak ezagunak ziren janeko, Triple A, Los guerrilleros de Cristo Rey edo Batallon Vasco Español bezalakoak.
Egun batzuk berantago Joxe Mari Larretxea atxilotu nahi zuten Guardia Zibileko kide batzuen atxiloketak bi militanteen familia eta hurbilekoak haien desagerpenaren errudunak non bilatu behar zituzten segurtatzen joaten da.
Abenduan Segundo Marey hendaiarraren bahiketa ordura arte ezezaguna zen GAL taldeak bere gain hartu zuen.
1984ko urtarrilean Ser irrati kateko Alacanteko egoitzan dei anonimo batek Lasa eta Zabalaren hilketa egun horretan egin izana bere gain hartzen du. Baina informazio honek ez zuen oihartzun handirik izan. 1985ean Alacanteko Bussot herrian bi gorpu atzeman zituzten, baina inork ez zuen loturarik egin. Bi gorpuak karean lurperatuak izan baitziren ez ziren ezagutzen ahal. Hala ere gorpuak buruan jasotako tiro batez hilak izan zirela erakusten zuen, eta gogorki torturatuak izan zirela hil aitzin.
Hamar urte berantago erretretan zen polizia batek lotura egin zuen gorpuak eta Lasa eta Zabalaren arteko desagerpenaren artean. Handik guttira inkestak erakutsiko du bi gazteak Donostia erdialdean Barne ministroak duen eraikin batean bahituak izan zirela eta 15 bat Guadia Zibil izan direla bahiketari eta torturei lotuak. Bertako buru Galindo zen.
Axun Lasaren arabera "Justiziak bere lana egin du, inkesta egina izan da, prozesua eta zigorrak. Gero usteldu da dena". Zigortuak izan ziren Guardia Zibilak kalean utzi baitituzte.
Ehorzketa eta omenaldia
Gorpuak identifikatu eta egun gutxitara bi gazte tolosarren gorpuak Hondarribiko aireportura ailegatu ziren. Bertara hilkutxak laguntzeko hurbil zen jendea andanaren kontrako erasoa egin zuen Ertzaintzak. Poliziak hilkutxak konfiskatu zituen eta hilerrian poliziak familia eta lagunak gorpuetatik hurbiltzea debekatuko die.
Gaur familiak omenaldi ofizialean ezin izanen dutenez parte hartu bihar Tolosako monolitoan eginen den ekitaldian hartuko dute parte. "Loreak utziko ditugu, gure baitara bilduko gara eta jendea gurekin elkartuko da, baina Omenaldi bat egitea debekatu egin digute" azaldu du Axun Lasak.
Bahiketaren 25. urteurrenean bi gazte tolosarren alde eginiko omenaldia debekatu zuen Garzon epaileak eta Ertzaintzak bortizki bete zuen bere agindua. Sei pertsona atxilotuak izan ziren eta hainbat zaurituak.
Axun Zabalak "egiteko aniz" balela aldarrikatu du, eta ez bakarrik egia ezagutu dadin, "bizikidetzaren" eremuan ere.
"Kareak erre ez duena" eta ekitaldia
Musika, ikus-entzunezkoak, dantza... ekitaldi poetikoa baino gehiago izan zen ostiralean Tolosako Leidor antzokiak hartu zuen "Kareak erre ez duena" ekitaldia. Lasa eta Zabala erail zituztenetik 30 urte betetzen diren honetan, sentipenak larruazalera ekarri zituzten.
Urteurrenaren karietara eginiko ekitaldian Joxi Zabalaren eta Joxean Lasaren senitarteko anitz izan ziren, baita Gipuzkoa osotik etorritako jendea ere, emanaldi poetikoa baino gehiago izan baitzen Tolosakoa. Oiartzundik bertaratutako bikote batek esan zuen bezala, "Joxi eta Joxean eta beren familiak omentzera gatoz; bada garaia". Galindo ere izan zen batzuen ahotan.
Emanaldia zuzenean ikusteko lehen eta azken aukera izan zuten Tolosakoa, ez baita errepikatuko. Poesia, bideoa, musika, kantua eta dantza uztartu zituen ikuskizuna zulo baten bila egindako bidaiarekin hasi zen: "Eta, ibilian, bideak agerian jarriko ditu bakoitzak bere barruan daramatzanak. Bila hasiz gero, gainera, zulo bat inoiz ez dator bakarrik... Eta zulo gehiagorekin topo egingo dugu", esan zuten.
Horretaz gain, bihar, urriaren 16an, 19.30ean Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean 30. urteurren ekitaldia egingo da.
Bi gazteak desagertu ziren egunetan inork ez zekien noren eskutik heldu zen bahiketa, oraindik GAL ez baitzen ezaguna, baina bertze talde parapolizialak ezagunak ziren janeko, Triple A, Los guerrilleros de Cristo Rey edo Batallon Vasco Español bezalakoak.
Egun batzuk berantago Joxe Mari Larretxea atxilotu nahi zuten Guardia Zibileko kide batzuen atxiloketak bi militanteen familia eta hurbilekoak haien desagerpenaren errudunak non bilatu behar zituzten segurtatzen joaten da.
Abenduan Segundo Marey hendaiarraren bahiketa ordura arte ezezaguna zen GAL taldeak bere gain hartu zuen.
1984ko urtarrilean Ser irrati kateko Alacanteko egoitzan dei anonimo batek Lasa eta Zabalaren hilketa egun horretan egin izana bere gain hartzen du. Baina informazio honek ez zuen oihartzun handirik izan. 1985ean Alacanteko Bussot herrian bi gorpu atzeman zituzten, baina inork ez zuen loturarik egin. Bi gorpuak karean lurperatuak izan baitziren ez ziren ezagutzen ahal. Hala ere gorpuak buruan jasotako tiro batez hilak izan zirela erakusten zuen, eta gogorki torturatuak izan zirela hil aitzin.
Hamar urte berantago erretretan zen polizia batek lotura egin zuen gorpuak eta Lasa eta Zabalaren arteko desagerpenaren artean. Handik guttira inkestak erakutsiko du bi gazteak Donostia erdialdean Barne ministroak duen eraikin batean bahituak izan zirela eta 15 bat Guadia Zibil izan direla bahiketari eta torturei lotuak. Bertako buru Galindo zen.
Axun Lasaren arabera "Justiziak bere lana egin du, inkesta egina izan da, prozesua eta zigorrak. Gero usteldu da dena". Zigortuak izan ziren Guardia Zibilak kalean utzi baitituzte.
Ehorzketa eta omenaldia
Gorpuak identifikatu eta egun gutxitara bi gazte tolosarren gorpuak Hondarribiko aireportura ailegatu ziren. Bertara hilkutxak laguntzeko hurbil zen jendea andanaren kontrako erasoa egin zuen Ertzaintzak. Poliziak hilkutxak konfiskatu zituen eta hilerrian poliziak familia eta lagunak gorpuetatik hurbiltzea debekatuko die.
Gaur familiak omenaldi ofizialean ezin izanen dutenez parte hartu bihar Tolosako monolitoan eginen den ekitaldian hartuko dute parte. "Loreak utziko ditugu, gure baitara bilduko gara eta jendea gurekin elkartuko da, baina Omenaldi bat egitea debekatu egin digute" azaldu du Axun Lasak.
Bahiketaren 25. urteurrenean bi gazte tolosarren alde eginiko omenaldia debekatu zuen Garzon epaileak eta Ertzaintzak bortizki bete zuen bere agindua. Sei pertsona atxilotuak izan ziren eta hainbat zaurituak.
Axun Zabalak "egiteko aniz" balela aldarrikatu du, eta ez bakarrik egia ezagutu dadin, "bizikidetzaren" eremuan ere.
"Kareak erre ez duena" eta ekitaldia
Musika, ikus-entzunezkoak, dantza... ekitaldi poetikoa baino gehiago izan zen ostiralean Tolosako Leidor antzokiak hartu zuen "Kareak erre ez duena" ekitaldia. Lasa eta Zabala erail zituztenetik 30 urte betetzen diren honetan, sentipenak larruazalera ekarri zituzten.
Urteurrenaren karietara eginiko ekitaldian Joxi Zabalaren eta Joxean Lasaren senitarteko anitz izan ziren, baita Gipuzkoa osotik etorritako jendea ere, emanaldi poetikoa baino gehiago izan baitzen Tolosakoa. Oiartzundik bertaratutako bikote batek esan zuen bezala, "Joxi eta Joxean eta beren familiak omentzera gatoz; bada garaia". Galindo ere izan zen batzuen ahotan.
Emanaldia zuzenean ikusteko lehen eta azken aukera izan zuten Tolosakoa, ez baita errepikatuko. Poesia, bideoa, musika, kantua eta dantza uztartu zituen ikuskizuna zulo baten bila egindako bidaiarekin hasi zen: "Eta, ibilian, bideak agerian jarriko ditu bakoitzak bere barruan daramatzanak. Bila hasiz gero, gainera, zulo bat inoiz ez dator bakarrik... Eta zulo gehiagorekin topo egingo dugu", esan zuten.
Horretaz gain, bihar, urriaren 16an, 19.30ean Tolosako Olarrain auzoko monolitoaren aitzinean 30. urteurren ekitaldia egingo da.
dimanche 13 octobre 2013
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